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  • Emploi : "C'est une faute de ne pas poser la question du temps du travail"

    Sur France Info jeudi, François Bayrou a appelé à un "plan d'urgence" contre le chômage en portant quatre propositions, dont "mettre de l'ordre dans le labyrinthe de notre droit" et "sécuriser la fiscalité".

    Lire l'article

    "Mettons en place tous les moyens nécessaires pour que les créateurs d'emplois soient soutenus : simplification du labyrinthe de notre droit, assurances sur la fiscalité, sécurité dans le long terme et libéralisation du temps du travail. Il n'est pas possible que la France soit un pays qui est incapable de faire aussi bien que ses voisins."
    François BAYROU

     
  • Vous voulez vous former en vue des prochaines échéances électorales ?

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    Cette session se déroulera le samedi matin dans la région d'Annecy au printemps et à l'automne 2013.

    Merci de votre implication !

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  • Retour sur la 1ère réunion du Conseil Départemental du MoDem 74 en 2013

     

    Après une approbation très classique des comptes départementaux, le Conseil a revisité ce qui s'était dit lors du Conseil National du 15 décembre dernier à Paris, en particulier le tour d'horizon politique effectué par François Bayrou et son approche raisonnable d'une relation équilibrée avec l'UDI de J-L Borloo.

    Ce que nous traduirons sur le plan local par une relation pour le moins très courtoise avec la future UDI  de Haute-Savoie d'autant que les personnalités qui la composent sont celles avec qui nous avons travaillé pendant la campagne présidentielle de Fr Bayrou.  

    Le Conseil départemental s'est également penché sur les nouvelles modalités d'un certain nombre d'élections locales, conseillers d'agglo ou cantonales de 2015 par exemple.

    Il a aussi été question de stratégie électorale pour les prochaines municipales et, surtout, le Conseil a décidé de remettre en place une session de formation pour les futurs élus (voir article suivant).

    Avant de conclure la séance, les conseillers ont pu faire le tour des thèmes d'actualité à la fois sur le plan national : intervention au Mali, mariage pour tous, problèmes liés à la santé (réservant pour une prochaine réunion l'étude des accords du 11 janvier entre partenaires sociaux ou les licenciements dits boursiers) et sur le plan local : Lyon-Turin, stade de l'ETG, tunnel sous le Semnoz pour l'essentiel.   

  • A lire sur le blog de Thierry BILLET

    Alors que M. ACCOYER renouvelle son soutien déraisonnable à la construction d'un nouveau stade à SEYNOD, Jean-Luc BENNAHMIAS qui partage avec Dany COHN BENDIT un amour immodéré pour le foot signe cet article raisonnable.

    FIFA, matches truqués, affaires de mœurs : et si l'UE mettait le nez dans le foot ?

    Avatar de Jean-Luc Bennahmias

    Par 
    Vice-Président du MoDem

     

    De but en but, de match en match, de transfert en transfert, de saison en saison, le scénario semble immuable. Et pourtant proche de nous, toujours plus menaçant. C'est bien un avis de tempête et de gros temps qui risque de secouer le football dans ses fondations les plus essentielles.

     

    Qui pourrait sauver le football ?

     

    C'est en effet, une sale séquence que vit actuellement le monde du football de haut niveau : lourdes suspicions de corruption sur la FIFA pour l'attribution des grandes compétitions, vaste réseau de matchs présumés truqués, endettement record des clubs européens, où l'on perçoit bien difficilement ce que sont les règles du "fair-play financier", proposées utilement par Michel Platini [1].

     

    Le football ne tourne plus rond. Cela devient même flagrant, le football a besoin d'un pilote, de règles, et d'un minimum d'harmonisation. Pourtant on peine à savoir d'où ils pourraient venir.

     

    La FIFA, forte de moyens financiers considérables - dont la puissance avoisine celle d'un État - finance, aux quatre coins de la planète, des projets pour aider le développement du football.

     

    L'UEFA joue son rôle dans l'organisation des compétitions européennes et propose d'équilibrer au mieux le choc des titans que sont aujourd'hui les clubs disposant de mécènes oligarques.

     

    Le Conseil de l'Europe [2] multiplie, lui, les avis pour lutter contre les discriminations existant aussi sur le carré vert, et sonne l'alarme sur les transferts de joueurs mineurs que l'on achète mais que l'on jette aussi dans le désarroi le plus total, lorsque le conte de fée s'avère sans lendemain - certes, tout cela existe.

     

    Mais, dans tout ce panorama, qui est de taille à s'immiscer dans les affaires intérieurs du football ? Quels sont les acteurs capables de sauver le foot de lui-même ?

     

    L’Union européenne, l'outsider ?

     

    C'est peut-être une surprise, mais ça pourrait être l'Union européenne. Si elle ne résoudra, à coup sûr, pas tout d'elle-même, plusieurs sujets peuvent et doivent être mis sur la table.

     

    De l'action de l'Union européenne dans le foot, les connaisseurs retiendront évidemment (pour le pire et le meilleur) l'arrêt Bosman suivi de l'arrêt Malaja qui ont ouvert portes et fenêtres aux vents des transferts, sous le parapluie de la libre circulation et de la libre installation des activités professionnelles.

     

    Ces décisions, plus juridiques que politiques ont évidemment été la source des déstabilisations que l'on connaît, même si elles ont aussi permis de financer, sur le dos des plus-values, nos centres de formation. Mais l'ouverture à la concurrence bien rarement "non-faussée" ne fait pas une politique.

     

    Plus discrètement, l'Union européenne s'apprête, dans les mois à venir, à publier un texte sur le rôle des agents de joueurs. C'est une bonne chose tant les dérives de la profession sont légions.

     

    En attendant, que faire ? Je considère, pour ma part, qu'il devient urgent de poser d'autres réformes dans le débat public.

     

    Colmater les brèches béantes de notre législation

     

    L'enquête actuellement menée par la police européenne, Europol, illustre s'il était besoin, que le football n'est évidemment pas à l'abri des réseaux mafieux européens et internationaux. Or si l'Union européenne a agi pour réglementer les paris sportifs (notamment en ligne) en exigeant plus de transparence et plus de contrôle, il faut bien se faire à l'idée que nos dispositifs de prévention sont aujourd'hui largement dépassés.

     

    Il s'agit maintenant de donner plus de moyens à la police européenne et de colmater, aussi rapidement que possible, les brèches béantes de notre législation. Pour ce faire, la voie tracée dans le monde du vélo par l'agence mondiale de lutte contre le dopage est utile de leçons à bien des égards. Certes, le chemin est long, mais les efforts de long terme et les pressions exercées finissent bien par porter leurs fruits.

     

    La dernière affaire en date, détrônant Lance Armstrong, prouve que finalement peu de cyclistes échappent aux sanctions. Ce qui a été fait sur le dopage doit maintenant être fait sur les paris sportifs. La mise sur pied d'une agence mondiale indépendante de lutte contre les matchs truqués permettrait dans un délai réduit de faire de véritables pas en avant.

     

    Taxer les clubs pour réveiller l'instinct solidaire

     

    Enfin, loin des paillettes et des projecteurs, ce sont des millions (ou plutôt des milliards) d'euros de dette qui s'accumulent dans les tiroirs de nos clubs européens. L'illusion ne durera qu'un temps.

     

    L'idée d'une taxe Tobin sur les transferts de joueurs aurait à cet effet de multiples avantages. D'un montant de 5 à 8% sur chaque transaction, elle permettrait de redonner immédiatement un peu de concret à l'idée de solidarité et d'équité si souvent mise en avant sans "le début d'un commencement" de réalité.

     

    Qui plus est, elle permettrait de venir soutenir les efforts de Michel Platini à la tête de l'UEFA pour une gestion plus saine du football professionnel. Alors que la politique de l'autruche actuelle nous conduit tout droit vers un système à l'américaine de ligues fermées, l'Union européenne a donc un rôle à jouer dans les prochaines semaines, pour prouver sa valeur ajoutée sur le sujet. Il faut, en tout cas, l'encourager en ce sens.

     

    Le débat n'en sera pas clos pour autant, cela va de soi. "Salary Cap", fin du mercato d'hiver, quotas de joueurs formés au club, lutte contre le blanchiment d'argent sale... sont à l'évidence autant de sujets primordiaux si l'on veut redonner un peu de couleur humaine au football professionnel.

     

    Briser l'omerta, à tout prix

     

    À ceci, s'ajoute la question du dopage dont on peut observer de manière bien désagréable (lors du procès de l'affaire de dopage Puerto) que l'omerta règne toujours en maître lorsqu'il s'agit d'aller regarder au-delà du seul cyclisme.

     

    À ce niveau de réforme, c'est une mobilisation de l'ensemble des passionnés du foot que nous attendons sans réserve. Ne rien faire serait condamner le football à son triste sort et prendre le risque de voir l'ensemble des sports, au premier rang desquels des sports comme le tennis ou le rugby, sombrer eux-aussi dans les mêmes turpitudes. On a d'ailleurs déjà pu observer que le handball français n'était pas vierge de travers.

     

    Au niveau français, européen et international, la politique a donc bien quelque chose à apporter au football professionnel. Il faut maintenant une volonté politique et sportive pour renverser le rapport de force.

     

     

     

    [1] Michel Platini est depuis le 26 janvier 2007 le président de l'UEFA

     

    [2] Le Conseil de l’Europe est une organisation gouvernementale instituée le 5 mai 1949 par le traité de Londres. Elle est la doyenne des organisations européennes, par le biais des normes juridiques dans les domaines de la protection des droits de l’homme, du renforcement de la démocratie et de la prééminence du droit en Europe. C’est une organisation internationale dotée d’une personnalité juridique reconnue en droit international public et qui rassemble 800 millions de ressortissants de 47 États membres. A ce titre, elle constitue une institution particulièrement utile pour pouvoir dialoguer avec un grand nombre de fédérations nationales.

  • "A propos du mariage pour tous, le MoDem ne manifeste pas", par Dr Jean-Charles Vandenabeele

    Contrairement aux élus de l'UMP, le MoDem ne s'est pas joint à la manifestation  du samedi 2 février devant la mairie d'Annecy contre "le mariage pour tous", de même d'ailleurs qu'il ne manifesterait pas non plus dans l'autre sens.

    De la même façon que les gauchers ont été trop longtemps discriminés, il est temps d'apaiser le débat et de permettre aux couples homosexuels de bénéficier des mêmes protections que les couples hétérosexuels.

    Personnellement, je préférerais que les choses soient claires et que l'on parle de mariage civil pour tous, acte républicain, sachant que François Bayrou plaide, lui, en faveur d'une union civile avec mise en place de droits sociaux et patrimoniaux.

    Que l'adoption soit associée au même processus est assez logique d'autant que depuis la loi du 11 juillet 1966, l'adoption par une personne célibataire est autorisée dans notre pays, même si dans les faits, ce n'est pas facile.

    Les questions de la PMA (procréation médicalement assistée) et de la GPA (gestation pour autrui) doivent être reportées à plus tard puisque la Société française n'est pas mûre pour aborder sereinement ces sujets.
    Et de toute façon, la GPA que ce soit pour les couples hétéros ou les couples homos devrait rester encore longtemps interdite dans notre pays.
    Par contre, évitons les bricolages sur le plan de la filiation. Il est un peu ridicule d'envisager la possibilité de s'abstraire de la notion d'un père et d'une mère quand il y a naissance d'un enfant. Là aussi, il va falloir repréciser clairement les termes de parents génétiques ou biologiques et de parents juridiques, adoptifs ou adoptants voire de parents affectifs.

    Dr Jean-Charles Vandenabeele
    Président du MoDem 74

  • "S'il veut moraliser la vie publique, le gouvernement doit cesser la nomination de copains"

     

     

    François Bayrou

     

    Sur le plateau de Dimanche+, François Bayrou a déploré "les nominations d'amis proches, de partisans et de copains" par François Hollande et le gouvernement. Il a également fustigé "la guerre de tranchées d'un autre temps entre la droite et la gauche", qui ne permet pas "de surmonter les problèmes du pays".

     

    Anne-Sophie Lapix - Vous avez soutenu l'intervention au Mali. Vous saluez le combat du gouvernement contre les déficits, la méthode de concertation, les accords de compétitivité. N'êtes-vous pas le chef de parti le plus proche de François Hollande ?
    François Bayrou - Nous allons voir au cours de cette émission, qu'il y a des points et des orientations que j'approuve. Quand je les approuve, je le fais fermement. Mais il y en a d'autres que je désapprouve. Ceci est ma liberté. Habituellement, en face de vous, vous avez des responsables politiques dont vous savez à l'avance ce qu'ils vont vous dire. Ceux qui sont dans la majorité, ils sont tous pour et sur tous les sujets. Ceux qui sont dans l'opposition, c'est le contraire : ils sont tous contre, et sur tous les sujets. Je suis persuadé qu'il est impossible de résoudre les problèmes de la France dans cette guerre de tranchée systématique d'un camp contre l'autre. Aucun des grands sujets que nous avons à traiter pour l'avenir – l'emploi, l'Europe, l'inscription de la France dans le monde – ne répond à cette fracture d'un autre temps.

    CSA: "IL N'Y A AUCUN LIEN ENTRE LES COMPÉTENCES DE M. SCHRAMECK ET SA FONCTION"

    Vous pourriez aller jusqu'à devenir le premier ministre de François Hollande s'il vous en faisait la demande ?
    Je n'irai jamais dans un gouvernement, si je ne suis pas en accord profond avec la politique fixée. Je sais bien que l'on fait courir ce bruit. Il y a des choses que j'approuve, d'autres sur lesquelles j'appelle au changement ou à la précision, d'autres enfin où je dis : 'Vous vous trompez et vous faites fausse route, comme les autres'. Je pense aux nominations d'amis proches, de partisans, de copains. Une des raisons pour lesquelles j'ai apporté mon soutien au second tour à François Hollande est qu'il avait promis qu'il ne ferait plus ça. Or, je vois que l'on met dans des fonctions des gens qui n'ont pas prouvé de compétence particulière sur le sujet, par exemple au CSA. Quand le gouvernement précédent a nommé M. Boyon, François Hollande a dit : 'C'est très mal, un haut fonctionnaire qui est un ami du pouvoir'. Il nomme aujourd'hui M. Schrameck, haut fonctionnaire ami du pouvoir. La différence, c'est que M. Boyon avait été président de Radio France. Là, il n'y a strictement aucun lien entre les compétences réelles de M. Schrameck et cette fonction. Ceci se multiplie dans un très grand nombre de nominations. Moi, qui ai fait de la moralisation et du changement du climat dans la vie publique un objectif nécessaire pour la nation, je dis : 'On fait fausse route'.

    Pour savoir si le MoDem penche plutôt à gauche ou à droite, je me suis intéressé à vos parlementaires. D'un côté, il y a quelqu'un comme Jean-Luc Bennahmias, reçu par un conseiller du Président à l'automne dernier. De l'autre, Marielle de Sarnez, qui a rencontré à la même période Jean-Louis Borloo...
    Vous vous trompez sur toute la ligne. Plus grand plantage que celui là, c'est très dur. Je dis cela gentiment, car nous parlons librement. Marielle de Sarnez a rencontré Borloo, elle rencontre des UMP, elle a rencontré François Hollande lui-même. Essayez d'évoluer un peu. Vous m'avez entendu, au début de cette émission, expliquer précisément ce que nous refusions et contre quoi nous allons nous battre : cette bêtise et cette absurdité, qui consiste à dire qu'il faut pencher d'un côté ou de l'autre. Il n'y a pas de discussion pour des alliances électorales, car je considère que notre marque, c'est que nous avons la liberté de présenter aux Français le seul projet qui dise : 'Vous ne croyez plus au droite contre gauche. Nous non plus. Et nous sommes le moyen de lutter contre'. Une enquête du Cevipof vient de sortir, le très sérieux Centre d'études de la vie politique à Sciences-Po. Elle démontre que 68 pour cent des Français disent que l'affrontement droite contre gauche n'a plus de sens.

    Nous avons regardé les votes de vos parlementaires, les plus importants du quinquennat pour François Hollande, douze scrutins majeurs. Ça donne au Sénat, 13 pour cent pour le gouvernement. À l'Assemblée nationale, c'est l'inverse, 68 pour cent de vote avec la gauche. Il n'y a pas de ligne au MoDem ?
    Vous êtes-vous demandé ce que j'aurais voté ? Votre attitude est la plus ringarde que l'on puisse avoir en face de la politique. Ça consiste à dire qu'il faut voter contre, quand on est dans l'opposition. Heureusement qu'il y a en France, un parti qui est capable de voter 'pour' quand il est d'accord, et dont les membres votent 'pour' ou 'contre' en fonction de leur choix.

    À la gauche du PS, ça les agace. Certains y voient un virage centriste de François Hollande. Et à droite aussi, on voit maintenant des députés UMP s'abstenir sur des projets majeurs, comme Bruno Le Maire ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Jean-Louis Borloo dit lui de l'accord sur le marché du travail, qu'il s'agit d'un très bon accord.
    Voilà à quel point c'est important. Le choix que j'avais fait, c'était de favoriser une évolution de la vie politique française, qu'on arrête avec les guerres de tranchées et qu'on essaye de faire des choses positives. Je crois qu'il y a des évolutions positives, pas toutes, mais celles qui y sont il faut les aider. Et c'est ce que veulent les Français.