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Mouvement Démocrate Haute-Savoie, bienvenue ! - Page 25

  • A lire dans L'Express

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    François Bayrou à ses militants: "Nos combats ont été justes"

    François Bayrou à ses militants: "Nos combats ont été justes"

    François Bayrou à écrit aux militant du Modem: C'est une grande fierté pour moi que d'avoir, sur tous les sujets, et depuis des années, dit la vérité à notre pays." afp.com/Mehdi Fedouach

    François Bayrou, qui a subi un double échec électoral au printemps, a adressé jeudi une lettre aux militants du MoDem dans laquelle il assume ses "combat justes" pour "la vérité", et se dit persuadé que les Français "ne l'oublieront pas quand l'heure de vérité sera venue". 

  • La revue de presse


    Au Modem, l'heure du choix a sonné

    L'Express‎ - il y a 1 jour

    Après ses lourdes défaites, le parti de François Bayrou est confronté...



    La République des Pyrénées

    François Bayrou se met en retrait mais reste à la tête du MoDem

    Le Point‎ - il y a 1 jour

    PARIS (Reuters) - François Bayrou a annoncé samedi qu'il resterait à la tête du MoDem...

  • Retour sur le Conseil National de samedi à Paris

    Sans titre.jpgQuatre heures d'échanges ont suivi le discours de François Bayrou au Conseil National de ce samedi 30 juin.
    Voici l'intégralité de la conclusion livrée à la presse :

     "Pour s'allier, il faut exister. Il n'y a d'existence que par la liberté!"

     

    En clôture du Conseil national du Mouvement Démocrate, qui se tenait samedi 30 juin, François Bayrou a réaffirmé sa volonté "d'enraciner le Centre indépendant dans la vie politique", tout en ayant "une démarche constructive et de dialogue".

     

    Le leader centriste a d’abord tenu à honorer la mémoire du député et dirigeant de Terra Nova, Olivier Ferrand, mort brutalement ce matin. "C’était un jeune homme brillant, talentueux et entreprenant, qui représentait la sensibilité sociale-démocrate du Parti socialiste. Il nous manquera à tous", a-t-il exprimé avec émotion.

    François Bayrou est ensuite revenu sur le Conseil national du Mouvement Démocrate qui s’est tenu toute la matinée : "Nous avons eu quatre heures de débats, avec un sentiment partagé quant à l’avenir de ce mouvement. Les résultats des élections législatives furent difficiles. Ils ont découlé de la bipolarisation de la présidentielle et de mon choix d’entre-deux tours. Je reste toutefois convaincu que la mission d’un homme politique est de savoir prendre des risques, quand il pense que l’essentiel est en jeu. Jamais, à aucun instant, à aucune minute, je n’ai dissimulé la vérité de la situation aux Français car je sais que seule la vérité fondera l’avenir. De jour en jour, apparaît le choc entre la réalité du pays et les promesses faites pendant la présidentielle. Nous voyons que l’augmentation du SMIC ne correspond qu’à quelques centimes. Nous voyons que les coupes dans les crédits seront sévères, on nous annonce une réduction de 7% des crédits d’intervention de l’État. Dans quelques mois, les Français se demanderont donc qui leur avait dit la vérité et la réponse sera certaine", a-t-il analysé avec conviction.

    "La France va se trouver devant une remise en cause profonde de tous ses modèles. Face à cela, il y a un débat dans nos rangs, entre ceux qui pensent que notre responsabilité est de glisser vers la gauche, de glisser vers la droite ou de ne pas glisser. Je ne vous cache pas que je suis de ceux qui refusent de glisser, de ceux qui veulent au contraire renforcer notre liberté et ainsi notre enracinement dans la vie politique française. Si on se rallie, on perd sa liberté. Sans liberté, il n’y a pas d’existence", a poursuivi François Bayrou. Le président du Mouvement Démocrate a toutefois rappelé son ouverture au dialogue "avec quiconque considère qu’il est légitime de dépasser les réflexes partisans et sectaires". "Nous parlerons avec des groupes qui sont dans la majorité présidentielle, comme avec des groupes qui sont dans l’opposition", a-t-il souligné. "Nous pouvons trouver des alliances. L’alliance de deux libertés n’est pas une aliénation. Mais pour s’allier, il faut exister", a revendiqué le président du Mouvement Démocrate.

    Pour François Bayrou, la question de l’organisation de ce mouvement est posée. "Je continuerai à assumer la présidence qui m’a été confiée. J’ai toutefois l’intention de prendre du recul, car il est nécessaire que je trouve une autre manière de m’exprimer. Je me concentrerai ces prochains mois sur les sujets essentiels, au premier rang desquels je place l’horizon européen de la France. Je suis l’un de ceux qui ont le plus réfléchi au fédéralisme. Ce mot n’est pas compris par nos concitoyens comme il devrait l’être. J’interviendrai donc sur ce sujet. La réaction aux actualités du pays sera assurée par Marielle de Sarnez, notre porte-parole Yann Wehrling et nos vice-présidents. Enfin, nous allons mener un travail important de ressources humaines, en vue des scrutins locaux et en particulier des municipales de 2014. Ce travail sera coordonné par Marc Fesneau, qui s’entourera pour cela de jeunes responsables politiques", a précisé le leader centriste.

    "Je tiens à notre démarche de mouvement politique, et non de parti, car elle est plus ouverte. En ce sens, je reviendrai ces prochains jours vers tous mes soutiens de la présidentielle, afin que nous avancions ensemble", a-t-il par ailleurs ajouté. "Ma nature à moi, c’est la loyauté avant toute chose. Le pays fera de ce pacte de vérité la fondation d’une volonté nouvelle", a conclu François Bayrou.

     

  • Conseil National

    Demain samedi, un Conseil National du MoDem se réunira à Paris.
    Il s'agit d'un rendez-vous important attendu pour faire le point sur la situation politique.

  • "François Bayrou : le prix du courage politique" Par Marie-Anne Kraft

    A lire dans Mediapart

    16 Juin 2012 

    Titre à double signification : d'une part "François Bayrou paie le prix de son courage politique", d'autre part "François Bayrou mérite le premier prix du courage politique", si ce dernier existait (on connaît déjà le prix de l'humour en politique, la noix d'honneur ou le mur du çon du Canard Enchaîné, bientôt sans doute le prix des twitts politiques les plus ravageurs, mais pas encore celui-là !).

    Episode 1 en 2002 :  à Toulouse, François Bayrou refuse de rejoindre l'UMP après la réélection de Jacque Chirac, en déclarant une phrase historique "Si nous pensons tous la même chose, c'est que nous de pensons plus rien !" Mais la plupart des députés de l'UDF ne résisterons pas à l'appel du pouvoir. A la veille des élections législatives, 50 des 67députés UDF rejoignent l'UMP.

    Episode 2 en 2007 : entre les deux tours de l'élection présidentielle, François Bayrou franchit le rubicon avec son célèbre "Je ne voterai pas pour Sarkozy", justifiant son choix par une incompatibilité de valeurs (l'apologie de argent-roi, le bling-bling, le comportement politique divisant les Français et régnant par menace et récompenses,  ...). Même si par ailleurs, plus proche de Ségolène Royal sur le plan des valeurs, il ne partageait pas son programme. 20 députés UDF soutiennent alors Sarkozy et en échange de leur ralliement voient leur réélection facilitée par l'absence d'un concurrent UMP.

    Episode 3 en 2012 : au lendemain du débat de l'entre-deux tours, François Bayrou a fait une déclaration en fustigeant  "la ligne violente qu'a choisie Nicolas Sarkozy", "une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs". Sans donner de consigne de vote à ses électeurs, il déclare : "François Hollande, c'est le choix que je fais". Comme en 2007, il justifie son choix en termes de valeurs, qu'il partage avec Hollande, tout en critiquant pourtant le programme du PS, ses promesses intenables, un budget trompeur basé sur des hypothèses non réalistes,  "un programme économique inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient".

    Cette dernière position risque d'être fatale à François Bayrou, à tout le moins à court terme sur le plan électoral, car il a sucité à la fois la vengeance de l'UMP sans pour autant éveiller la reconnaissance du PS. Le report des voix de Bayrou sur Hollande a beaucoup contribué à la victoire d'Hollande : Bayrou avait fait 3,3 millions de voix au 1er tour (9,13%), et Selon un sondage IPSOS,   29% de ses voix, soit 1 million se sont portées sur Hollande. Or Hollande gagne sur  1,15 millions de voix. Donc ça n'a pas été neutre. Un appel de Bayrou à voter Sarkozy ou blanc aurait pu le faire perdre.

    L'honneur de Bayrou est d'avoir affirmé ce qui lui paraissait juste pour le pays, sans rien négocier, sans tomber dans le calcul électoral.

    A ceux qui lui reprochent d'avoir mis en danger son parti en donnant cette position, je répond qu'avant cette annonce, il a convoqué le Conseil National du Mouvement Démocrate, dont je suis membre et auquel j'ai assisté, et que cette position correspondait à la majorité des intentions affirmées par ses représentants, partagés entre le blanc et le vote Hollande plus affirmé, une seule s'avouant en faveur de Sarkozy. Il n'y a pas eu vote mais le résultat d'ensemble était clair.

    A ceux qui sont traditionnellement de position "centre-droit", qui ont été choqués par l'affirmation de ce choix leur donnant l'impression d'un "basculement à gauche", d'un "ralliement au PS", je demande de regarder avec plus de discernement ce qui est en train de se passer sur notre scène politique :

    - la droite UMP est en train de dériver vers le Front National. Aujourd'hui ce n'est même pas le discours économique sur la crise et l'Europe qui domine, mais les questions sécuritaires, d'immigration et de frontières, repris du Front National. Qui a eu le courage à l'UMP, chez les radicaux ou les pseudo-centristes, de dénoncer cette dérive ? Seuls Villepin et Paillé ont osé. Jacques Chirac lui-même, sa fille et son gendre (et d'autres Gaullistes) ont voté Hollande !

    - choisir un président ne revient pas à adhérer ou se rallier au parti qui a soutenu ce président. Le choix du parti se fait dans le vote suivant : les législatives. La position de Bayrou était plus un choix de personne et de valeurs partagées. Les priorités au redressement productif, à l'éducation, à la moralisation publiques, à une meilleure justice fiscale dans la répartition de l'effort, démontrent aussi des convergences. Le point critique étant essentiellement sur la crédibilité du redressement des finances publiques.

    Comme le rappelle Cynthia Fleury dans son essai philosophique "La fin du courage" : il n’y a pas de courage politique sans courage moral. Elle démontre  comment un retour à l’exemplarité politique est non seulement possible, mais urgent. 

    L'important en politique, c'est le courage. Si notre attitude procède d'une morale (terme plus fort et plus profond que l'éthique) et de liberté (d'esprit, de parole, contraire à la soumission et à l'asservissement), seule la voie du courage est la bonne (et la plus difficile). Elle isole parfois, quand les autres ne sont pas eux-mêmes courageux notamment et suivent comme des moutons ...L'exemple de la Résistance face au Nazisme et au suivisme de Vichy en est une belle preuve !

    François Bayrou appartient à la catégorie de ces hommes-là, qu'on appelle "hommes d'Etat", ceux qui ont encore du courage et de la résistance, la volonté de faire passer l'intérêt du pays et ce qui est juste avant l'intérêt personnel. Il mérite l'estime, il mérite d'être réélu. Et si malheureusement il ne l'était pas, il reste une voix libre qui compte dans le pays. Le Mouvement Démocrate aura souffert de la radicalisation accentuée par la crise, du rouleau compresseur électoral, de la centrifugeuse ("centri-tueuse" ?) de la bipolarité, mais reste une force libre et constructive, qui doit aussi compter dans la vie politique et dans le débat. Plus que jamais je pense que ça en vaut la peine et que l'avenir nous donnera raison.

    Citations :

    <<  Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'il faut renoncer à ce que l'on croit juste  >>
    |                  
    François Bayrou 

    << Le courage, c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. >>
    |                
     Jean Jaures  

    << Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. À toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant pour soi les dangers. >>
    |                  Jean Jaures 

    << Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. >>
    |                 Georges Clémenceau 

     Pour les moins courageux :
    << Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite. Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise âme et même de se faire une mauvaise âme. C'est d'avoir une âme toute faite. Il y a quelque chose de pire que d'avoir une âme même perverse. C'est d'avoir une âme habituée. >>
    |                 Charles Péguy

  • "Nous sommes à l'heure de vérité, la réalité va s'imposer désormais comme un juge de paix"

     

    François Bayrou a estimé, dimanche 17 juin, que sa défaite au second tour des élections législatives allait l'entraîner à changer la forme de son engagement".

    "Je veux dire avant tout aux électeurs de ma circonscription, parce que je crois à la démocratie, que je respecte leur décision et que, Béarnais parmi les Béarnais, je continuerai bien entendu à vivre au milieux d'eux", a souligné le leader centriste.

    "Toute ma vie je me suis battu avec, dans la tête et dans le coeur, des idées qui n'ont jamais changé. La politique a besoin de valeurs, le peuple a besoin de vérités, le pays a besoin d'unité", a-t-il ajouté avec solennité.

    "Et pour qui partage ces convictions, les adversaires sont nombreux et puissants: sectarisme, cynisme, les illusions, les fausses promesses, les mensonges, la division entre citoyens et l'esprit partisan préféré à tout. Contre ces adversaires qui ont cent visages, j'ai perdu et nous avons perdu une bataille, mais l'heure de vérité vient. La réalité va s'imposer désormais comme un juge de paix", a-t-il ajouté.

    "Il se passera peu de temps avant que le peuple français ne comprenne vers quelles impasses depuis des années on l'a mené. Il se passera moins de temps qu'on ne le croit avant que ce peuple n'exige des institutions rééquilibrées, des hommes d'Etat à la volonté ferme et à l'esprit ouvert, une politique d'imagination et de courage".

    "Le jour où les Français imposeront cette conscience et cette volonté nouvelles, je serai, et nous serons, au milieu d'eux pour que vive la France", a-t-il conclu.

     

    Jean LASSALLE et Thierry ROBERT,
    Députés du Centre pour la France

    Dans la circonscription voisine, le député MoDem sortant, Jean Lassalle est élu avec 50,98% des voix exprimées.
    Thierry Robert, 35 ans, a été élu à la Réunion avec plus de 65% des suffrages.

  • Soutenez les candidats du Centre pour la France présents au second tour des élections législatives !

    Ces dernières semaines, vous avez été des milliers, partout en France, à porter haut les valeurs et les propositions du Centre pour la France aux élections législatives. Vous avez donné de votre temps, parfois aussi de votre argent, car vous êtes comme nous convaincus qu'un Centre libre et indépendant est vital à la démocratie de notre pays.

    Nous vous remercions de tout cœur pour cet engagement qui est le vôtre.

    Dimanche soir, nos candidats ont totalisé 3,5% des suffrages dans les 400 circonscriptions où nous étions présents.

    Sept d'entre eux sont en capacité de se maintenir au second tour, nous permettant d'espérer autant de députés à l'Assemblée nationale :

    - François Bayrou, 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques ;
    - Gilles Artigues, 1re circonscription de la Loire ;
    - Nassimah Dindar, 1re circonscription de la Réunion ;
    - Philippe Folliot, 1re circonscription du Tarn;
    - Jean Lassalle, 4e circonscription dess Pyrénées-Atlantiques ;
    - Thierry Robert, 7e circonsription de la Réunion ;
    - Rodolphe Thomas, 2e circonscription du Calvados.

    Ces femmes et ces hommes ont besoin de tout votre soutien, tout au long de la semaine, pour espérer l'emporter dimanche ! N'hésitez pas : contactez leurs équipes de campagne pour proposer votre aide !