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Mouvement Démocrate Haute-Savoie, bienvenue ! - Page 19

  • Dominique Dord évolue sur le Lyon Turin

    Dominique DORD, Député-Maire d’Aix les Bains, vient de faire part de l’évolution de son point de vue sur le projet Lyon-Turin. Selon lui, ce projet n’est plus défendable en raison de prévisions de trafic qui ne sont plus crédibles, d’un financement inabouti et  de flux de marchandises qui n’ont pas évolué selon les tendances retenues.
    Lire l'article sur le site du MoDem 73

  • "Pour retrouver la confiance des peuples, l'Europe doit se réformer" Marielle DE SARNEZ

     
     François Bayrou

    Face à la montée du discours populiste, Marielle de Sarnez appelle les responsables européens à maintenir leurs objectifs de réduction des déficits. En France comme en Europe, elle prône la méthode de "la réforme", fondée sur trois piliers indispensables : "plus de démocratie, plus de solidarité et plus d'efficacité".
    "Au lendemain d’élections italiennes dont le résultat a réjoui les plus europhobes et inquiété les plus europhiles, il nous faut regarder les choses en face : une proposition politique se développe affirmant qu’il est possible pour les pays européens de choisir à nouveau l’aggravation volontaire des déficits. Cela a été à la fois la campagne Berlusconi et la campagne Grillo. Si nous appelons les choses par leur nom, cette proposition est pour les pays très endettés une impasse, puisqu’elle conduit à l’explosion des taux d’intérêt. C’est aussi et spécialement vrai pour la France où l’on entend à nouveau des discours de cet ordre.

    Nous sommes le seul pays dont le déficit dit 'primaire', avant charge de la dette, atteint un niveau proche à lui seul des 3 pour cent du PIB. Nous ne pouvons plus soutenir aujourd’hui une dépense publique, quasiment la plus haute d’Europe, 57 pour cent de notre PIB, qui pèse sur notre Etat, le rendant souvent inefficace, crée avec l’empilement de nos collectivités locales un maquis incompréhensible, bien loin des préoccupations de nos concitoyens, et ne garantit ni la pérennité ni la qualité de notre système de protection sociale.

    C’est à ces déséquilibres qu’il faut s’attaquer, bien plus vigoureusement qu’on ne l’a fait depuis une décennie, car c’est la seule façon de protéger demain notre modèle social, de libérer créativité et initiatives, de soutenir la production, d’accompagner durablement nos PME.

    La France doit se réformer, pour retrouver de la croissance, se donner des marges de manœuvre, et offrir à nos compatriotes des perspectives d’avenir.

    Cette même question vaut pour l’Europe. Pour retrouver la confiance des peuples, l’Europe doit se réformer.

    Elle doit devenir plus démocratique. Les citoyens ont le sentiment que l’Europe agit sans eux, et même contre eux. Ils ignorent les méandres qui conduisent à la prise de décision. Méconnaissent la complexité du 'triangle institutionnel'. Ne se retrouvent pas dans les dirigeants de l’Union, dont ils ignorent d’ailleurs les noms et les visages. Et considèrent le plus souvent que les décisions sont prises par une sorte de 'Troïka' dont ils ne savent rien. Ceci doit cesser. L’Europe doit sortir de l’anonymat. Avec des dirigeants élus. Et des Etats membres assumant publiquement leurs positions, s’impliquant dans un destin collectif, et s’appropriant les choix européens.

    Elle doit devenir plus solidaire. On le voit dans la crise de la dette souveraine, ce qui a le plus manqué, c’est l’esprit de solidarité. Les efforts de discipline budgétaire consentis par les peuples doivent aller de pair avec la création d’instruments de solidarité effective, tels que la mutualisation de la dette, la création d’euro-obligations, la création d’une ressource propre pour son budget, l’harmonisation fiscale et sociale, et une meilleure péréquation.

    Elle doit devenir plus efficace. Et retrouver une capacité à décider. Qui ne voit que nous aurions grandement besoin d’une implication commune et coordonnée dans le domaine de la recherche, d’investissements collectifs dans les infrastructures de transports, de stratégie cohérente en matière d’énergie ? Qui ne voit que nous avons besoin de mener, tous ensemble, une politique énergique et volontariste d’industrialisation ? On peut le faire en mutualisant une part des budgets nationaux consacrée à l’investissement. On peut le faire aussi en faisant appel à l’épargne européenne. Il s’agit simplement de le vouloir."

  • "L'égalité des chances ne progresse pas, dépassons les bonnes paroles!"

    "Deux Français sur trois affirment que, depuis l’élection présidentielle, rien ne s’est amélioré en matière d'égalité des chances. Nous savons bien que nous sommes en période de crise, et que ces difficultés ne permettent pas des largesses. Mais le maintien des différences entre citoyens fondé sur l’origine, ou la religion, ou la couleur de peau, prend valeur de symbole. Le sentiment d’égalité ne progressera pas seulement avec de belles paroles." François BAYROU

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  • Emploi : "C'est une faute de ne pas poser la question du temps du travail"

    Sur France Info jeudi, François Bayrou a appelé à un "plan d'urgence" contre le chômage en portant quatre propositions, dont "mettre de l'ordre dans le labyrinthe de notre droit" et "sécuriser la fiscalité".

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    "Mettons en place tous les moyens nécessaires pour que les créateurs d'emplois soient soutenus : simplification du labyrinthe de notre droit, assurances sur la fiscalité, sécurité dans le long terme et libéralisation du temps du travail. Il n'est pas possible que la France soit un pays qui est incapable de faire aussi bien que ses voisins."
    François BAYROU

     
  • Vous voulez vous former en vue des prochaines échéances électorales ?

    Proposition de formation

    Vous êtes intéressé(e) par la gestion de votre commune et êtes militant MoDem ou proche du MoDem ?

    Vous pouvez vous inscrire pour bénéficier de nos formations qui porteront notamment sur les finances communales, l'urbanisme, l'écologie / développement durable et l'intercommunalité.

    Cette session se déroulera le samedi matin dans la région d'Annecy au printemps et à l'automne 2013.

    Merci de votre implication !

    Contact : modemhautesavoie@gmail.com

  • Retour sur la 1ère réunion du Conseil Départemental du MoDem 74 en 2013

     

    Après une approbation très classique des comptes départementaux, le Conseil a revisité ce qui s'était dit lors du Conseil National du 15 décembre dernier à Paris, en particulier le tour d'horizon politique effectué par François Bayrou et son approche raisonnable d'une relation équilibrée avec l'UDI de J-L Borloo.

    Ce que nous traduirons sur le plan local par une relation pour le moins très courtoise avec la future UDI  de Haute-Savoie d'autant que les personnalités qui la composent sont celles avec qui nous avons travaillé pendant la campagne présidentielle de Fr Bayrou.  

    Le Conseil départemental s'est également penché sur les nouvelles modalités d'un certain nombre d'élections locales, conseillers d'agglo ou cantonales de 2015 par exemple.

    Il a aussi été question de stratégie électorale pour les prochaines municipales et, surtout, le Conseil a décidé de remettre en place une session de formation pour les futurs élus (voir article suivant).

    Avant de conclure la séance, les conseillers ont pu faire le tour des thèmes d'actualité à la fois sur le plan national : intervention au Mali, mariage pour tous, problèmes liés à la santé (réservant pour une prochaine réunion l'étude des accords du 11 janvier entre partenaires sociaux ou les licenciements dits boursiers) et sur le plan local : Lyon-Turin, stade de l'ETG, tunnel sous le Semnoz pour l'essentiel.   

  • A lire sur le blog de Thierry BILLET

    Alors que M. ACCOYER renouvelle son soutien déraisonnable à la construction d'un nouveau stade à SEYNOD, Jean-Luc BENNAHMIAS qui partage avec Dany COHN BENDIT un amour immodéré pour le foot signe cet article raisonnable.

    FIFA, matches truqués, affaires de mœurs : et si l'UE mettait le nez dans le foot ?

    Avatar de Jean-Luc Bennahmias

    Par 
    Vice-Président du MoDem

     

    De but en but, de match en match, de transfert en transfert, de saison en saison, le scénario semble immuable. Et pourtant proche de nous, toujours plus menaçant. C'est bien un avis de tempête et de gros temps qui risque de secouer le football dans ses fondations les plus essentielles.

     

    Qui pourrait sauver le football ?

     

    C'est en effet, une sale séquence que vit actuellement le monde du football de haut niveau : lourdes suspicions de corruption sur la FIFA pour l'attribution des grandes compétitions, vaste réseau de matchs présumés truqués, endettement record des clubs européens, où l'on perçoit bien difficilement ce que sont les règles du "fair-play financier", proposées utilement par Michel Platini [1].

     

    Le football ne tourne plus rond. Cela devient même flagrant, le football a besoin d'un pilote, de règles, et d'un minimum d'harmonisation. Pourtant on peine à savoir d'où ils pourraient venir.

     

    La FIFA, forte de moyens financiers considérables - dont la puissance avoisine celle d'un État - finance, aux quatre coins de la planète, des projets pour aider le développement du football.

     

    L'UEFA joue son rôle dans l'organisation des compétitions européennes et propose d'équilibrer au mieux le choc des titans que sont aujourd'hui les clubs disposant de mécènes oligarques.

     

    Le Conseil de l'Europe [2] multiplie, lui, les avis pour lutter contre les discriminations existant aussi sur le carré vert, et sonne l'alarme sur les transferts de joueurs mineurs que l'on achète mais que l'on jette aussi dans le désarroi le plus total, lorsque le conte de fée s'avère sans lendemain - certes, tout cela existe.

     

    Mais, dans tout ce panorama, qui est de taille à s'immiscer dans les affaires intérieurs du football ? Quels sont les acteurs capables de sauver le foot de lui-même ?

     

    L’Union européenne, l'outsider ?

     

    C'est peut-être une surprise, mais ça pourrait être l'Union européenne. Si elle ne résoudra, à coup sûr, pas tout d'elle-même, plusieurs sujets peuvent et doivent être mis sur la table.

     

    De l'action de l'Union européenne dans le foot, les connaisseurs retiendront évidemment (pour le pire et le meilleur) l'arrêt Bosman suivi de l'arrêt Malaja qui ont ouvert portes et fenêtres aux vents des transferts, sous le parapluie de la libre circulation et de la libre installation des activités professionnelles.

     

    Ces décisions, plus juridiques que politiques ont évidemment été la source des déstabilisations que l'on connaît, même si elles ont aussi permis de financer, sur le dos des plus-values, nos centres de formation. Mais l'ouverture à la concurrence bien rarement "non-faussée" ne fait pas une politique.

     

    Plus discrètement, l'Union européenne s'apprête, dans les mois à venir, à publier un texte sur le rôle des agents de joueurs. C'est une bonne chose tant les dérives de la profession sont légions.

     

    En attendant, que faire ? Je considère, pour ma part, qu'il devient urgent de poser d'autres réformes dans le débat public.

     

    Colmater les brèches béantes de notre législation

     

    L'enquête actuellement menée par la police européenne, Europol, illustre s'il était besoin, que le football n'est évidemment pas à l'abri des réseaux mafieux européens et internationaux. Or si l'Union européenne a agi pour réglementer les paris sportifs (notamment en ligne) en exigeant plus de transparence et plus de contrôle, il faut bien se faire à l'idée que nos dispositifs de prévention sont aujourd'hui largement dépassés.

     

    Il s'agit maintenant de donner plus de moyens à la police européenne et de colmater, aussi rapidement que possible, les brèches béantes de notre législation. Pour ce faire, la voie tracée dans le monde du vélo par l'agence mondiale de lutte contre le dopage est utile de leçons à bien des égards. Certes, le chemin est long, mais les efforts de long terme et les pressions exercées finissent bien par porter leurs fruits.

     

    La dernière affaire en date, détrônant Lance Armstrong, prouve que finalement peu de cyclistes échappent aux sanctions. Ce qui a été fait sur le dopage doit maintenant être fait sur les paris sportifs. La mise sur pied d'une agence mondiale indépendante de lutte contre les matchs truqués permettrait dans un délai réduit de faire de véritables pas en avant.

     

    Taxer les clubs pour réveiller l'instinct solidaire

     

    Enfin, loin des paillettes et des projecteurs, ce sont des millions (ou plutôt des milliards) d'euros de dette qui s'accumulent dans les tiroirs de nos clubs européens. L'illusion ne durera qu'un temps.

     

    L'idée d'une taxe Tobin sur les transferts de joueurs aurait à cet effet de multiples avantages. D'un montant de 5 à 8% sur chaque transaction, elle permettrait de redonner immédiatement un peu de concret à l'idée de solidarité et d'équité si souvent mise en avant sans "le début d'un commencement" de réalité.

     

    Qui plus est, elle permettrait de venir soutenir les efforts de Michel Platini à la tête de l'UEFA pour une gestion plus saine du football professionnel. Alors que la politique de l'autruche actuelle nous conduit tout droit vers un système à l'américaine de ligues fermées, l'Union européenne a donc un rôle à jouer dans les prochaines semaines, pour prouver sa valeur ajoutée sur le sujet. Il faut, en tout cas, l'encourager en ce sens.

     

    Le débat n'en sera pas clos pour autant, cela va de soi. "Salary Cap", fin du mercato d'hiver, quotas de joueurs formés au club, lutte contre le blanchiment d'argent sale... sont à l'évidence autant de sujets primordiaux si l'on veut redonner un peu de couleur humaine au football professionnel.

     

    Briser l'omerta, à tout prix

     

    À ceci, s'ajoute la question du dopage dont on peut observer de manière bien désagréable (lors du procès de l'affaire de dopage Puerto) que l'omerta règne toujours en maître lorsqu'il s'agit d'aller regarder au-delà du seul cyclisme.

     

    À ce niveau de réforme, c'est une mobilisation de l'ensemble des passionnés du foot que nous attendons sans réserve. Ne rien faire serait condamner le football à son triste sort et prendre le risque de voir l'ensemble des sports, au premier rang desquels des sports comme le tennis ou le rugby, sombrer eux-aussi dans les mêmes turpitudes. On a d'ailleurs déjà pu observer que le handball français n'était pas vierge de travers.

     

    Au niveau français, européen et international, la politique a donc bien quelque chose à apporter au football professionnel. Il faut maintenant une volonté politique et sportive pour renverser le rapport de force.

     

     

     

    [1] Michel Platini est depuis le 26 janvier 2007 le président de l'UEFA

     

    [2] Le Conseil de l’Europe est une organisation gouvernementale instituée le 5 mai 1949 par le traité de Londres. Elle est la doyenne des organisations européennes, par le biais des normes juridiques dans les domaines de la protection des droits de l’homme, du renforcement de la démocratie et de la prééminence du droit en Europe. C’est une organisation internationale dotée d’une personnalité juridique reconnue en droit international public et qui rassemble 800 millions de ressortissants de 47 États membres. A ce titre, elle constitue une institution particulièrement utile pour pouvoir dialoguer avec un grand nombre de fédérations nationales.