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Mouvement Démocrate Haute-Savoie, bienvenue ! - Page 20

  • "A propos du mariage pour tous, le MoDem ne manifeste pas", par Dr Jean-Charles Vandenabeele

    Contrairement aux élus de l'UMP, le MoDem ne s'est pas joint à la manifestation  du samedi 2 février devant la mairie d'Annecy contre "le mariage pour tous", de même d'ailleurs qu'il ne manifesterait pas non plus dans l'autre sens.

    De la même façon que les gauchers ont été trop longtemps discriminés, il est temps d'apaiser le débat et de permettre aux couples homosexuels de bénéficier des mêmes protections que les couples hétérosexuels.

    Personnellement, je préférerais que les choses soient claires et que l'on parle de mariage civil pour tous, acte républicain, sachant que François Bayrou plaide, lui, en faveur d'une union civile avec mise en place de droits sociaux et patrimoniaux.

    Que l'adoption soit associée au même processus est assez logique d'autant que depuis la loi du 11 juillet 1966, l'adoption par une personne célibataire est autorisée dans notre pays, même si dans les faits, ce n'est pas facile.

    Les questions de la PMA (procréation médicalement assistée) et de la GPA (gestation pour autrui) doivent être reportées à plus tard puisque la Société française n'est pas mûre pour aborder sereinement ces sujets.
    Et de toute façon, la GPA que ce soit pour les couples hétéros ou les couples homos devrait rester encore longtemps interdite dans notre pays.
    Par contre, évitons les bricolages sur le plan de la filiation. Il est un peu ridicule d'envisager la possibilité de s'abstraire de la notion d'un père et d'une mère quand il y a naissance d'un enfant. Là aussi, il va falloir repréciser clairement les termes de parents génétiques ou biologiques et de parents juridiques, adoptifs ou adoptants voire de parents affectifs.

    Dr Jean-Charles Vandenabeele
    Président du MoDem 74

  • "S'il veut moraliser la vie publique, le gouvernement doit cesser la nomination de copains"

     

     

    François Bayrou

     

    Sur le plateau de Dimanche+, François Bayrou a déploré "les nominations d'amis proches, de partisans et de copains" par François Hollande et le gouvernement. Il a également fustigé "la guerre de tranchées d'un autre temps entre la droite et la gauche", qui ne permet pas "de surmonter les problèmes du pays".

     

    Anne-Sophie Lapix - Vous avez soutenu l'intervention au Mali. Vous saluez le combat du gouvernement contre les déficits, la méthode de concertation, les accords de compétitivité. N'êtes-vous pas le chef de parti le plus proche de François Hollande ?
    François Bayrou - Nous allons voir au cours de cette émission, qu'il y a des points et des orientations que j'approuve. Quand je les approuve, je le fais fermement. Mais il y en a d'autres que je désapprouve. Ceci est ma liberté. Habituellement, en face de vous, vous avez des responsables politiques dont vous savez à l'avance ce qu'ils vont vous dire. Ceux qui sont dans la majorité, ils sont tous pour et sur tous les sujets. Ceux qui sont dans l'opposition, c'est le contraire : ils sont tous contre, et sur tous les sujets. Je suis persuadé qu'il est impossible de résoudre les problèmes de la France dans cette guerre de tranchée systématique d'un camp contre l'autre. Aucun des grands sujets que nous avons à traiter pour l'avenir – l'emploi, l'Europe, l'inscription de la France dans le monde – ne répond à cette fracture d'un autre temps.

    CSA: "IL N'Y A AUCUN LIEN ENTRE LES COMPÉTENCES DE M. SCHRAMECK ET SA FONCTION"

    Vous pourriez aller jusqu'à devenir le premier ministre de François Hollande s'il vous en faisait la demande ?
    Je n'irai jamais dans un gouvernement, si je ne suis pas en accord profond avec la politique fixée. Je sais bien que l'on fait courir ce bruit. Il y a des choses que j'approuve, d'autres sur lesquelles j'appelle au changement ou à la précision, d'autres enfin où je dis : 'Vous vous trompez et vous faites fausse route, comme les autres'. Je pense aux nominations d'amis proches, de partisans, de copains. Une des raisons pour lesquelles j'ai apporté mon soutien au second tour à François Hollande est qu'il avait promis qu'il ne ferait plus ça. Or, je vois que l'on met dans des fonctions des gens qui n'ont pas prouvé de compétence particulière sur le sujet, par exemple au CSA. Quand le gouvernement précédent a nommé M. Boyon, François Hollande a dit : 'C'est très mal, un haut fonctionnaire qui est un ami du pouvoir'. Il nomme aujourd'hui M. Schrameck, haut fonctionnaire ami du pouvoir. La différence, c'est que M. Boyon avait été président de Radio France. Là, il n'y a strictement aucun lien entre les compétences réelles de M. Schrameck et cette fonction. Ceci se multiplie dans un très grand nombre de nominations. Moi, qui ai fait de la moralisation et du changement du climat dans la vie publique un objectif nécessaire pour la nation, je dis : 'On fait fausse route'.

    Pour savoir si le MoDem penche plutôt à gauche ou à droite, je me suis intéressé à vos parlementaires. D'un côté, il y a quelqu'un comme Jean-Luc Bennahmias, reçu par un conseiller du Président à l'automne dernier. De l'autre, Marielle de Sarnez, qui a rencontré à la même période Jean-Louis Borloo...
    Vous vous trompez sur toute la ligne. Plus grand plantage que celui là, c'est très dur. Je dis cela gentiment, car nous parlons librement. Marielle de Sarnez a rencontré Borloo, elle rencontre des UMP, elle a rencontré François Hollande lui-même. Essayez d'évoluer un peu. Vous m'avez entendu, au début de cette émission, expliquer précisément ce que nous refusions et contre quoi nous allons nous battre : cette bêtise et cette absurdité, qui consiste à dire qu'il faut pencher d'un côté ou de l'autre. Il n'y a pas de discussion pour des alliances électorales, car je considère que notre marque, c'est que nous avons la liberté de présenter aux Français le seul projet qui dise : 'Vous ne croyez plus au droite contre gauche. Nous non plus. Et nous sommes le moyen de lutter contre'. Une enquête du Cevipof vient de sortir, le très sérieux Centre d'études de la vie politique à Sciences-Po. Elle démontre que 68 pour cent des Français disent que l'affrontement droite contre gauche n'a plus de sens.

    Nous avons regardé les votes de vos parlementaires, les plus importants du quinquennat pour François Hollande, douze scrutins majeurs. Ça donne au Sénat, 13 pour cent pour le gouvernement. À l'Assemblée nationale, c'est l'inverse, 68 pour cent de vote avec la gauche. Il n'y a pas de ligne au MoDem ?
    Vous êtes-vous demandé ce que j'aurais voté ? Votre attitude est la plus ringarde que l'on puisse avoir en face de la politique. Ça consiste à dire qu'il faut voter contre, quand on est dans l'opposition. Heureusement qu'il y a en France, un parti qui est capable de voter 'pour' quand il est d'accord, et dont les membres votent 'pour' ou 'contre' en fonction de leur choix.

    À la gauche du PS, ça les agace. Certains y voient un virage centriste de François Hollande. Et à droite aussi, on voit maintenant des députés UMP s'abstenir sur des projets majeurs, comme Bruno Le Maire ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Jean-Louis Borloo dit lui de l'accord sur le marché du travail, qu'il s'agit d'un très bon accord.
    Voilà à quel point c'est important. Le choix que j'avais fait, c'était de favoriser une évolution de la vie politique française, qu'on arrête avec les guerres de tranchées et qu'on essaye de faire des choses positives. Je crois qu'il y a des évolutions positives, pas toutes, mais celles qui y sont il faut les aider. Et c'est ce que veulent les Français.

  • "Changeons 5% de nos achats et créons des centaines de milliers d'emplois"

    Robert Rochefort

    Robert Rochefort appelle à "une mobilisation générale pour le Produire en France", fondée sur une série de propositions concrètes à l'échelle nationale et européenne.

    Il fixe aux citoyens un objectif partagé : "modifier 5% de nos achats". "Si nous changeons un achat sur vingt, en privilégiant un produit Français plutôt qu'un produit étranger, nous diminuons de moitié le déficit de notre balance commerciale", a-t-il prôné lundi sur Europe 1.

    « Défendre le 'Produire en France', ce n'est pas forcément défendre ce qui appartient aux entreprises françaises. Il vaut mieux pour notre économie une voiture Toyota fabriquée en France, que des voitures d'entreprises françaises qui sont fabriquées à l'étranger », a déclaré en préambule Robert Rochefort. Un rappel nécessaire à ses yeux, car « les critères du 'Made in France' sont pour le moment un total cafouillage, illisible pour le consommateur ».

    « Certains disent que c'est la dernière ouvraison qui compte. D'autres, qu'il faut que plus de 50 pour cent du produit proviennent de France. C'est cette seconde définition que je préfère. Il ne s'agit pas de dire qu'il faut du 100 pour cent, mais qu'une majorité de la valeur ajoutée soit française. Se fonder sur la valeur ajoutée, cela signifie prendre en compte que les composants, mais aussi le montage, le design, etc », a souligné l'ancien dirigeant du Credoc. Le rôle de la nouvelle « Marque France », voulue par le gouvernement, doit donc être de « garantir et de certifier le fait que le produit est fabriqué en majorité sur notre territoire », propose-t-il.


    « Nous avons vécu pendant des années, en estimant qu'acheter des produits venus du monde entier était un atout de la mondialisation. La grande distribution a beaucoup joué sur des campagnes de promotions avec des fraises au mois de janvier. Nous nous retrouvons à avoir des poires françaises dans les rayons des supermarchés, en même temps que des poires du Pérou. Elles sont quasiment au même prix, mais une nette différence de qualité », constate le parlementaire.

    Pour le vice-président du Mouvement Démocrate, la responsabilité incombe avant tout « aux gouvernements successifs, sans distinction ». « Je les accuse d'être responsables de l'effondrement de notre production. Même le gouvernement actuel, par rapport au gouvernement précédent, est frileux sur ce sujet. À ses yeux, cela reste parfois comme si nous ressuscitions Georges Marchais ou que nous faisions la promotion de Marine Le Pen. Les mentalités doivent évoluer », appelle-t-il de ses vœux.

    Le parlementaire pointe aussi la responsabilité des collectivités, qui font souvent au plus rapide et au plus pratique, sans intégrer ce geste citoyen. « En faisant le tour des communes de France, j'ai découvert que la très grande majorité des pavés utilisés pour refaire les rues vient de Chine. Souvent, ils ne sont pas moins chers, mais ils sont livrés plus rapidement que les pavés français. Depuis que j'ai mis ce point en lumière, beaucoup d'élus locaux du MoDem ont bloqué leurs appels d'offres : ils décalent de quelques mois la réalisation de leurs travaux de voiries, mais intègrent les pavés français dans leurs commandes », se réjouit-il.

    « MISONS SUR LA QUALITÉ ET PROLONGEONS LES DURÉES DE GARANTIES »

    « Nous pouvons activer trois leviers : consommer autrement, consommer mieux et avoir de la qualité. D'abord par l'innovation. Elle va permettre que le prix un peu plus élevé corresponde effectivement à une meilleure qualité. Pour valoriser ce niveau de qualité, nous proposons avec François Bayrou que la garantie obligatoire des produits français passe à cinq ans, au lieu d'un ou deux ans actuellement. Ainsi nos produits pèseront davantage face à la concurrence », poursuit l'eurodéputé.

    « Prenons par exemple un grille-pain. Si vous ne vous fondez que sur son prix d'achat, la situation est intenable : la production française ne tient pas face à la production chinoise à bas prix. En revanche, comme le grille-pain français est de qualité, vous le garantissez cinq ans et vous donnez alors une chance à celui qui le fabrique de le vendre, sans léser le consommateur. Le consommateur, d'autant plus s'il a un faible pouvoir d'achat, aura tout intérêt à acheter un produit un peu plus cher qui dure longtemps, plutôt que de continuer à acheter le produit à bas prix qu'il doit changer tous les ans », démontre Robert Rochefort.

    Même chose pour les entreprises publiques : « Je me suis fait engueuler par la Poste, car j'ai dénoncé le fait qu'elle achète des scooters taïwanais. La direction de l'entreprise m'a prétexté que le prix était 20 pour cent moins cher que chez un fabriquant français. Mais ont-ils par exemple pensé aux délais de réparation ? », s'interroge l'eurodéputé. « Lorsqu'un scooter taïwanais est défectueux, il faut trois ou quatre mois pour le réparer, car le concessionnaire local n'a pas l'habitude ou les pièces ne sont pas disponibles. Le scooter taïwanais génère donc un manque à gagner plus important que le scooter français. Cela démontre qu'il ne faut pas uniquement regarder le prix d'achat, mais aussi aussi penser à la vie du produit », détaille Robert Rochefort.

    « LES FRANÇAIS SONT SUR LE POINT DE TRADUIRE LEURS INTENTIONS EN ACTES »

    Une très nette majorité de Français se déclare prête à acheter davantage de produits français. Pour le vice-président du Mouvement Démocrate, « ces intentions précèdent les comportements ». « Prenons l'exemple du tri sélectif. Pendant des années, les Français ont dit qu'ils trouvaient cela citoyen ou qu'ils le faisaient, avant de le faire effectivement. Ils disent aujourd'hui qu'ils sont conscients qu'il faut produire et acheter français, sinon nos gosses iront tous à Pôle emploi. Dans quelques temps cela se traduira par des actes », analyse-t-il.

    Pour Robert Rochefort, les Français doivent aussi redevenir fiers de leur production. « Il ne faut pas opposer nos exportations et le marché intérieur. Je ne connais pas de pays qui exporte bien, sans être d'abord un pays qui a confiance en ses produits. Cela fait une trentaine d'années qu'en France nous ne sommes plus fiers de ce que nous fabriquons. Notre pays d'intellectuels a mis en retrait le travail manuel, au point d'avoir finalement un peu honte de sa production. Or, si vous prenez le Japon, l'Allemagne, les États-Unis, la Suisse... ils réussissent leurs exportations parce qu'ils sont fiers de leurs produits », souligne-t-il.

    UN OBJECTIF QU'IL EST POSSIBLE D'ATTEINDRE : « MODIFIER CINQ POUR CENT DE NOS ACHATS ».

    « Ce que je propose à l'ensemble des consommateurs et des pouvoirs publics, c'est de lancer une mobilisation générale dont l'objectif est de modifier 5 pour cent de nos achats. Si nous changeons un achat sur vingt, pour préférer un produit français à un produit étranger, nous réduisons de moitié le déficit de notre balance commerciale. Nous créons en même temps plusieurs milliers, voire plusieurs centaines de milliers, d'emplois en France. Et ça ne coûte pas un centime aux finances publiques », affirme l'économiste.

    Cette ambition à court terme, doit s'accompagner « de réformes de structures » qui renforceront notre production à plus long terme, comme par exemple « développer la souplesse dans nos entreprises », juge Robert Rochefort. « Depuis trente ans, nous croyons que les machines tuent les emplois des ouvriers. C'est une grave erreur ! Les machines enlèvent de la contrainte aux humains et augmentent la productivité. Une usine très automatisée génère toujours de l'emploi en son sein et nécessite trois fois plus d'emplois autour d'elle, avec la fabrication des machines, leur entretien, etc », pointe-t-il.

    « PROTÉGER NOTRE PRODUCTION NÉCESSITE DE RECONSTRUIRE L'EUROPE »

    Pour le vice-président du MoDem, les solutions sont aussi européennes. « La semaine dernière, j'avais un dialogue avec le ministre irlandais qui s'occupe de la Production pendant la présidence tournante de l'Union européenne. Je lui ai souligné que l'Europe ne doit pas ouvrir tous ses marchés publics au marché chinois, sans imposer de réciprocité », pointe-t-il avec conviction.

    « Nous devons aussi construire une Europe différente. L'Union a soutenu les entreprises des pays 'nouveaux entrants' pour qu'ils puissent se développer. Le niveau de vie des populations s'en est nettement ressenti et c'est une bonne chose. Mais elle l'a fait de façon trop inégalitaire. Nous devons aussi harmoniser les réglementations. Les entreprises françaises ont parfois l'impression de courir avec des chaussures de plomb, face à des concurrents qui n'ont pas les mêmes contraintes », déplore le vice-président du MoDem.

    C'est le cas dans le domaine de l'agroalimentaire : « Nous nous sommes fait piquer la place de premier producteur par l'Allemagne, car elle n'a pas de salaire minimum dans ce secteur, ce qui la rend plus compétitive. Ce n'est pas juste », dénonce Robert Rochefort. La seule solution, c'est de « travailler à une harmonisation de la fiscalité des vingt-sept États membres, en particulier de l'impôt sur les sociétés, et du modèle social, en commençant par les retraites ». « Dans un an, les citoyens auront à élire de nouveaux députés européens. Ils doivent mettre cette question sur la table et demander qu'elle figure dans les programmes », conclut le parlementaire.

  • Info médias

    Ce dimanche 3 février sur Canal+, François BAYROU sera l'invité d'Anne-Sophie LAPIX dans l'émission Dimanche + !

     

  • Appel à cotisation 2013

    Chers Amis,

    Ce début d’année est le moment de vous envoyer l’appel à cotisation du Mouvement Démocrate.
    La cotisation 2013 est de 20 € minimum par personne, sauf pour les étudiants et les personnes sans emploi pour lesquels celle-ci est de 5 €.
    Le règlement est toujours possible par internet (avec CB, totalement sécurisé) directement à cette adresse : https://guepar.mouvementdemocrate.fr/adhesion/

    Rappel : les cotisations et les dons font l’objet d’une déduction fiscale de 66%.

    Merci de votre implication !

  • Article d'Antoine Vielliard, PORTEVOIX

    Consulter l'article dans son intégralité sur le blog d'Antoine VIELLIARD

    "Soirée de prévention contre les dépendances : jeudi 14 février à 20H à l'Arande

     

    Affiche addiction.jpgLors du travail de préparation de mon projet pour les élections cantonales, j'avais été frappé par le nombre de parents de collégiens inquiets par les proportions que prenaient la consommation de drogue et d'alcool chez les jeunes dans le canton de St Julien en Genevois. A vrai dire, j'étais surtout surpris par le profil des parents qui m'alertaient sur la question : a priori pas du genre à être inquiété par l'idée de faire la fête. J'ai donc décidé d'en faire l'une des 31 propositions de la campagne."